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Les Esprits de la Nature-Communication avec les arbres

Voici les articles et sujets que vous pouvez actuellement consulter sur cette page :
  • Les principaux Esprits de la Nature
  • Comment attirer les Esprits de la Nature et collaborer avec eux ?
  • Ces arbres qui soignent
  • Comment bénéficier de l'énergie d'un arbre sans sortir de chez soi ?
  • Comment sentir, converser et communiquer avec les Esprits de la Nature ?
  • Exercice facilitant la connexion avec le Gardien d'un lieu
  • Hêtre, mon ami l'Etre
  • Il y a vouivre et vouivre...
  • Le flux énergétique d'un arbre
  • Le rayonnement des arbres
  • Les Islandais et les Esprits de la Nature
  • L'ondine de mon enfance
  • Réflexions (sommaires) sur notre relation aux mondes animal et végétal
  • Les principaux Esprits de la Nature :

Il est difficile de les classer mais, comme leur nom l’indique (Elémentaux), ils sont liés aux 4 éléments (terre, eau, air, feu) auquel semble s’ajouter, depuis quelque temps,  le 5ème élément (l’éther).

Les descriptifs indiqués ci-après, notamment les dimensions, ne sont pas à prendre de manière absolue ; d’une part, les Esprits de la Nature ( EDLN ) se présentent à nous selon l’imagerie que nous en avons (résultant essentiellement de la tradition, des contes et des légendes) et, d’autre part, leur taille est assez variable. Par exemple, pour les lutins, je vous précise qu’ils sont hauts de 20 à 40 cm mais, en réalité, il en existe qui sont bien plus petits. Tous ces renseignements sont donc relatifs et ne sont pas à prendre au pied de la lettre. L’objectif est de donner une idée et de disposer d’un état comparatif entre les différents Esprits de la Nature.

Par ailleurs, il convient de mentionner le fait que la liste suivante est très loin d’être exhaustive ; il ne s’agit que des principaux EDLN. Il en existe un très grand nombre d’autres dont certains, d’ailleurs, nous sont inconnus.

Enfin, selon les pays et selon les régions, un même Esprit de la Nature ne porte pas forcément le même nom.

  • Classification selon les 3 niveaux :

 

  • 1er niveau : les Elémentaux comme, par exemple, les Gnomes, les Ondins et Ondines, les Salamandres, les Sylphes et les Sylphides.

 

Les Elémentaux : liés aux 4 éléments. Ont pour tâche de vivifier la matière et s’occuper de la nature. Les Elémentaux du feu (salamandre), de l’air (sylphes et sylphides), de l’eau (ondins et ondines), de la terre (gnomes). Depuis peu, apparition d’EDLN du 5ème élément (éther).

 

  • 2ème niveau : Les Elémentaux supérieurs qui ont une grande puissance énergétique, une grande taille, de hautes connaissances et des pouvoirs particuliers. Ce sont, en général, les Gardiens des lieux.

 

Les Elémentaux supérieurs : beaucoup plus grands et ayant une énergie beaucoup plus puissante. Ils régissent et organisent les Elémentaux et transmettent des infos des mondes supérieurs. Détiennent un grand savoir et une grande sagesse. Possèdent souvent des dons de guérison. Sont parfois, les gardiens de sites sacrés. Peuvent nous offrir des cadeaux éthériques et se dupliquer (si nous le souhaitons).

 

  • 3ème niveau : Les Divinités  (Dévas)qui gouvernent les 2 précédents niveaux et qui sont proches du monde angélique.

  •  

Les Dévas : ils régissent et organisent les Elémentaux supérieurs. Puissance énergétique semblable à celle des Anges. Comprennent notre langage, grand savoir et grande sagesse. Chaque végétal dépend d’un Deva.

Ils ont un rang supérieur à l'humanité. Leur aura a, en général, une forme humaine et est gigantesque. Ils s'expriment par les couleurs. Ils sont toujours disposés à expliquer et illustrer ce qui les concerne aux humains assez développés.

Divisions du règne des Dévas :

 

  • Kamadévas dont le corps inférieur est astral

  • Rupadévas dont le corps inférieur est mental

  • et Arupadévas dont le corps inférieur est causal (c'est-à-dire mental).

 

Les 2 derniers se manifestent rarement sur le plan astral.

 

  • Classification selon les éléments :

 

-Les Esprits de l’eau :

 

  • La vouivre : serpentiforme, longue de 4 à 8 mètres, ayant un diamètre de 30 à 40 cm, fait augmenter le biochamp de300 à 450%. Apprécie la compagnie des hommes qu’elle aime adombrer. Dans les cours d’eau et les lacs. Chakras du bas. Sa position en nous protège la nuque. Nous ancre à la terre.

  • L’ondin et l’ondine : mesure de 40 à 50 cm, a un diamètre de 20 à 30 cm, fait augmenter le biochamp de 350 à 500%. Vient facilement lorsqu’on l’y invite. A de petites ailes et ressemble à une petite femme comme une fée. 350% (ondines) et 500% (ondins). Dans les torrents, les rivières, les lacs, les mers et les océans. 4ème chakra (cÅ“ur). Lié(e)  à la passion, l’amour et la séduction.

  • Le triton : a un corps rond, d’un diamètre de 30 à 60 cm, fait augmenter le biochamp de 250 à 400%.

  • La sirelle : elle ressemble à une petite nymphe aux bras palmés, fait augmenter le biochamp de 1 000%.

  • La nymphe : comme la sirène, elle a un corps de femme et une queue de poisson, longue de 1,50 m, fait augmenter le biochamp de 1 200 à 1 500%.

  • La sirène : un peu plus grande que l’homme, fait augmenter le biochamp de 1 500 à 2 000%. Se trouve en bord de mer.

  • La fée de l’eau : a une taille variable, est multi-émanation, fait augmenter le biochamp de 2 000 à 7 000%.

  • Le Deva de l’eau : idem fée de l’eau.

 

-Les Esprits de l’air :

 

  • Le ryel : a l’apparence d’un oiseau, haut de 1 m et large de 60 cm, fait augmenter le biochamp de 400%.

  • Le sylphe et la sylphide: « anges Â» de l’air, gracieux et élancés. Dans les nuages, le brouillard ou des endroits ventés, sur la cime des arbres ou accrochés à des oiseaux. 1200%. 4 m de haut pour 2 m de large (sylphe), 2,50 m de haut pour 1 m de large (sylphide). Chakras supérieurs. Purifient l’air.

Apprécient le contact avec les hommes.

  • L’elfe : sensiblement de la taille de l’homme, fait augmenter le biochamp de 500 à 1 500%. Apprécie particulièrement les buis et les sapins. Aime accompagner les artistes et les créateurs. Ressemble à une fée. Dans les forêts de buis, de sapins et autour des lieux magiques. Un peu plus grands que les humains.

  • La vestale : haute de 3 m, fait augmenter le biochamp de 1 000 à 1 200%.

  • La licorne(air et terre) : a l’apparence et la taille d’un poulain blanc ailé, fait augmenter le biochamp de 2 500 à 3 000%.. Marche et court dans les airs, sans toucher le sol. Grande pureté. Appartient à la famille des Dévas. Dans les petites vallées reculées.  A un grand pouvoir pour soigner les végétaux, en particulier les arbres.

  • La fée de l’air : d’une taille variable, fait varier le biochamp de 2 000 à 10 000%.

  • Le Deva de l’air : idem fée de l’air.

 

-Les Esprits de la Terre :

 

  • Le torn : haut de 10 cm, fait augmenter le biochamp de 200%, vit dans les pierres.

  • Les nains, les lutins, les farfadets, les gnomes, les korrigans (terre) : dans les forêts, les grottes, les pierres, près des grands arbres et des lieux vibratoires (CCT, vortex, sites sacrés). -Le lutin : haut de 20 à 40 cm et large de 20 cm, fait augmenter le biochamp de 250%, aime fréquenter les jardins. 3ème chakra.

       -Le gnome : haut de 50 à 90 cm et large de 50 cm, fait augmenter le biochamp de 300 à 350%, se plait dans les cavités du sol (taupinières) et les troncs d'arbre creux. Chakras du bas.

        -Le farfadet : haut de 60 cm, fait augmenter le biochamp de 400%.

         -Le nain : haut de 1,00 à 1,50 m, fait augmenter le biochamp de 400 à 500%.

  • Le rhome : haut de 25 à 50 cm, fait augmenter le biochamp de 250 à 400%.

  • Le troll : haut de 3 m, fait augmenter le biochamp de 600%,  peu bavard. Il est le représentant de la Terre par excellence dans ce qu’elle symbolise de lourdeur et de compacité. Il est souvent un Gardien. Lorsque l’on est adombré par un troll, on a l’impression de porter une armure.

  • Le faune : haut de 3 m, de forme humaine mais ayant des sabots, 2 cornes et une queue, fait augmenter le biochamp de 1 200%,  vit dans les arbres, c’est son esprit masculin.. 2ème et 4ème chakras. Quand on va couper un arbre, prévenir le faune pour qu’il puisse émigrer. Peut aider pour savoir si soigner un arbre.

  • La dryade : haute de 50cm à 1m, ressemble à une très belle femme, fait augmenter le biochamp de 400%, vit dans les arbres dont elle est l’esprit féminin.

  • La petite fée de la terre : haute de 1,20m, fait augmenter le biochamp de 400%.

  • La fée de la terre : d’une taille variable, fait augmenter le biochamp de 2 000 à 10 000%.

  • Le Dragon de la Terre : on le trouve, très souvent, dans les zones parcourues par des courants telluriques où il a en charge le système énergétique de la Terre. C'est, bien souvent, un Gardien d'un lieu sacré, d'un haut-lieu énergétique et des portes invisibles. Active les 1er et 2ème chakras. Vit dans la 7ème dimension.

  • Le Deva de la terre ; idem fée de la terre.

  • Pan : haut de 4m, ressemble au faune, fait augmenter le biochamp de 2 000 à 10 000%, vit dans les arbres-maîtres, gouverne 7 Dévas. c’est le Deva des forêts qui ressemble a un grand faune et qui a été diabolisé par l’église chrétienne.  Présent dans toutes les forêts.

 

-Les Esprits du feu :

 

  • La salamandre : d’une taille de 20 à 60 cm et d’un diamètre de 20 cm, fait augmenter le biochamp de 300 à 1 000%.. Masculine : orange ou bleue ; féminine: noire ou jaune. Dans les composts, dans les flammes, dans les volcans. A aborder avec prudence.6ème et 7ème chakras.

  • L’orbe : boule d’un diamètre de 25 à 60 cm, fait augmenter le biochamp de 400 à 2 500%.

  • Le feu-follet : a l’apparence d’une flamme, fait augmenter le biochamp de 1 200%.

  • La fée du feu : d’une taille variable, fait augmenter le biochamp de 30 000 à 40 000%.

  • Le Deva du feu : idem fée du feu.

 

-Autres esprits que l’on rencontre dans la Nature :

 

  • Le dragon : notre compagnon d’enfance (jusqu’à 14 mois), fait augmenter le biochamp de 500 à 5 000%, a une grande queue, aime les courants telluriques. Appartient à la 7ème dimension. Chakras supérieurs pour les dragons de feu, chakras inférieurs pour les dragons de terre. Au sommet des tours, surtout celles où passent des ley-lines (lignes énergétiques reliant les lieux sacrés), pour les dragons du feu ; sur les courants telluriques, pour les dragons de la terre. De 3 à 4 m de haut pour une longueur de 6 à 7 m (qui peut atteindre et dépasser 14 m). Il protège les portes invisibles et les lieux sacrés dont il est le gardien.

  • Le géant : d’une taille de 20 à 30 m, fait augmenter le biochamp de 15 000%. Vit dans la 7ème dimension, extrêmement difficile à percevoir. Peu bavard. Est souvent le Gardien d'un lieu sacré ou de portes multidimensionnelles.

  • Les fées (dans les 4 éléments) : gouvernent les Elémentaux. Demeurent souvent dans les grands arbres. Hauteur : 1,20 m. 400%.  Certaines ont la taille d’un papillon ; on les trouve dans les fleurs. Grandes fées de 2,50 m qui vibrent à plus de 1000%. Les nymphes font partie des fées de l’eau  (cascades et chutes d’eau)et vibrent à 1200%. Pouvoir thérapeutique.

  • -Les anges et les archanges ne sont pas des EDLN mais peuvent être appelés et perçus de la même manière. Léger sifflement quand ils se posent sur nous. Anges : tube de 40 cm de Ø et 3000%. Archanges : tube de 60 cm de Ø et de 4000 à 6000%.

 

La plupart des EDLN peuvent être accueillis en soi, et même plusieurs simultanément. Ne pas oublier de leur demander de sortir avant d’aller se coucher

Comment attirer les Esprits de la Nature et collaborer avec eux

 

Beaucoup de gens manifestent leur souhait de ressentir, de « voir Â» et de communiquer avec les Esprits de la Nature. Certes, il n’y a pas une méthode éprouvée qui permette d’y aboutir. Cependant, notre comportement, notre attitude vis-à-vis de la Nature et, d’une façon plus large, notre manière d’appréhender l’ensemble du monde vivant, sont de nature à nous rapprocher ou, au contraire, à nous éloigner des Intelligences qui ont en charge la Nature. C’est pourquoi, je vais dresser une petite liste, non exhaustive, bien sûr, de ce qui peut favoriser la venue, l’approche et le contact avec les Elémentaux.

-La 1ère des choses, c’est d’aimer la Nature et de s’y promener souvent, particulièrement en forêt, le long des ruisseaux d’eau claire et pure, en bordure des lacs, des torrents et des bords de mer, dans les montagnes, dans les prés, etc. En faisant cela, ressentir les parfums de la Nature, écouter et apprécier tous les sons mélodieux et enchanteurs de toute la vie qui l’anime (le chant des oiseaux, le bruissement d’un animal qui s’éloigne, le murmure d’un ruisseau,...), regarder, avec émerveillement, la beauté des arbres et des plantes, admirer le prodigieux agencement des végétaux et des rochers, s’immerger dans l’ambiance de paix et d’harmonie des lieux naturels jusqu’à se sentir faire partie intégrante d’eux-mêmes, jusqu’à se sentir vibrer à leur unisson,...

-S’intéresser, par des actes concrets, à la vie de la Nature : cultiver un jardin, planter des arbres, apporter du soin et de l’attention aux végétaux, nourrir les oiseaux l’hiver,...

-Croyez en l’existence des Esprits de la Nature car ainsi ils se sentiront acceptés et seront plus à même de se manifester à vous. Et le fait de reconnaître leur présence participe à l’élévation de leur propre énergie et aussi...à la vôtre.

-Soyez naturels, « bruts de décoffrage Â», joyeux et enthousiastes, avec une « Ã¢me d’enfant Â» ; votre sensibilité et votre perception subtiles s’en trouveront affûtées et les Esprits de la Nature seront attirés par vous.

-Parlez aux Elémentaires, même si vous ne les « entendez Â» pas ; eux vous entendront.

-Aidez les Esprits de la Nature dans leurs tâches : lorsque vous voyez un végétal malade, envoyez-lui de l’énergie par votre désir de le soulager, visualisez une coque de pure lumière pour le soigner, aimez-le ; appelez un Esprit (une fée, un Deva,...) pour unir vos efforts dans le soin.

-Sensibilisez les autres à la Nature, dans toutes ses composantes, y compris les plus intimes et les plus magiques.

-Prenez régulièrement le temps de converser avec un ou plusieurs Esprits de la Nature ; pour cela, installer vous dans un coin tranquille de nature, relaxez-vous, fermez les yeux et demandez si un Esprit de la Nature veut bien venir parler avec vous ; attendez de sentir sa présence, remerciez-le d’avoir répondu à votre requête et engagez le dialogue ; après chaque question, laissez venir en vous la réponse et mettez votre mental de côté. Une relation commencera à s’établir et s’approfondira d’autant plus que vous renouvèlerez le rendez-vous. Manifestez votre désir de collaborez.

Ces quelques conseils, qui vous paraîtrons sans doute évidents, sont pourtant essentiels pour qui veut vraiment s’intéresser aux Intelligences de la Nature. C’est pourquoi il ne faut pas les sous-estimer. Ce n’est pas la curiosité qui doit vous guider mais bien un appel intérieur profond.

Ces arbres qui soignent

 

Autrefois les bûcherons, lorsqu’ils étaient fatigués, se frottaient le dos le long du tronc d’un gros et bel arbre pour se revigorer ; ils savaient que les arbres ont une prodigieuse énergie et qu’ils permettent de se recharger. Ils savaient aussi que chaque arbre a des spécificités attachées à son essence et qu’il faut en tenir compte. Ils choisissaient donc souvent des chênes pour se défatiguer.

Chacun connaît le vieux dicton « Je touche du bois Â», mais sa signification est devenue presqu’une superstition. En fait, à l’origine, c’était formuler une demande de protection et d’aide à l’Esprit de l’Arbre et celle-ci était toujours acceptée. Le rôle protecteur des arbres se retrouve d’ailleurs dans beaucoup de traditions, même si, souvent, le sens en a été perdu ; par exemple, chaque fois que se construisait un nouveau village, en son centre, on plantait un arbre, de préférence un tilleul ou un orme, pour qu’il protège ses habitants.

Les arbres ont une très grande importance dans nos vies, même si nous n’en sommes pas toujours vraiment conscients. Ce sont des êtres à part entière, sensibles et généreux.

Je vais vous proposer une expérience fort simple qui ne requiert qu’un peu de calme et d’attention. Les arbres ont, tout comme nous, un champ énergétique dont on peut d’ailleurs percevoir les différentes couches en s’approchant de lui doucement. Quand on rentre dans ce champ, il s’interpénètre avec le nôtre. Comme entre humains il y a des affinités ou, au contraire, des répulsions, entre un homme et un arbre, il y a syntonie ou dérangement. La façon  la plus facile de s’en rendre compte, c’est de voir, en vous adossant à un arbre s’il rend votre respiration paisible ou, à l’inverse, si celle-ci s’accélère à son contact. En d’autres termes, cela permet de prendre conscience que chaque arbre a sa « personnalité Â» et que celle-ci est ou n’est pas en résonance harmonique avec soi. Personnellement, je suis si bien avec certains arbres que je les laisse rentrer dans mon intimité et que je leur confie mes sentiments et mes émotions. Ils font partie, au sens entier du terme, de mes amis.

Voyons maintenant les qualités thérapeutiques de quelques essences d’arbres.

Je commencerai par le hêtre parce que c’est l’arbre avec lequel j’ai le plus d’affinités. Le hêtre favorise, avant tout, la confiance en soi. ; c’est un arbre instructeur avec lequel il fait bon converser : il répond aux grandes questions existentielles, apporte la quiétude et se montre un ami fidèle et précieux. Il calme le mental, aide à dépasser la timidité et soulage les problèmes de gorge. Ses fruits bouillis sont vermifuges.

Passons au chêne mythique qui évoque, d’abord, la force. Le képi de nos généraux est d’ailleurs orné d’un liseré de feuilles de chêne, symbole de puissance ! Mais le chêne, c’est aussi, comme l’avait compris Saint-Louis, la justice personnifiée ! Et, autrefois, les différents se réglaient sous un chêne, gageant l’équité de la solution qui serait adoptée. Quant à ses vertus médicinales, elles tiennent à sa force impressionnante : les bains d’écorce de chêne renforcent le corps vital et les défenses immunitaires. L’écorce de chêne, mélangée à de la camomille et de la gentiane, est le fameux quinquina, utilisé, dans notre enfance, pour combattre les états fébriles et qui a donné naissance à l’expression « se requinquer Â». L’écorce est également indiquée, en bains de bouche ou en gargarismes, pour les inflammations de la gorge. Le fruit du chêne, le gland, est, non seulement comestible et très nourrissant, mais encore il agit sur la virilité (ce n’est pas pour rien qu’il a donné son nom à l’extrémité du sexe masculin !) et possède des vertus aphrodisiaques. Et n’oublions pas le gui de chêne qui est réputé  guérir un certain nombre d’affections et de maladies : l’hypertension, les maladies cardiaques, l’épilepsie.

Le sapin invite au lâcher-prise. Chacun connaît son effet bénéfique sur la respiration, en raison de la résine qu’il contient et de ses feuilles en aiguille qui produisent, à profusion, par le mouvement de l’air, des ions négatifs si indispensables à la vie. C’est un arbre qui aide à libérer les blocages d’énergie grâce à la fluidité de la circulation de sa sève (jambes lourdes, difficultés intestinales,…).

Le noyer n’a pas vraiment bonne réputation : il est vrai qu’il dégage des substances toxiques et que les insectes le fuit. C’est un arbre qui se caractérise par son indépendance et son autonomie.. Il aide à s’ancrer dans la réalité, à assumer ses choix, à se responsabiliser. Son fruit évoque la structure du cerveau humain. L’écorce permet de blanchir les dents. L’huile de noix est riche en acide alpha-linolénique, ce qui la rend efficace pour prévenir les caillots dans les artères, l’hypertension, les risques cardio-vasculaires, la dépression, la maladie d’Alzheimer ; en outre, en raison de la présence de vitamines B6, elle revitalise les cheveux.

Le pin est un arbre apaisant, qui retient la lumière et qui pousse même sur les sols les plus ingrats. Il est hermaphrodite et porteur de la vie. Il contribue à équilibrer l’environnement, purifie et embaume l’air. Son suc, la résine, est employé dans la fabrication des bonbons qui adoucissent les gorges irritées et aident à dégager les voies respiratoires. Le pin allège les émotions, rééquilibre les facultés intellectuelles, redonne du tonus, conduit vers la joie de vivre.

Le frêne est l’arbre spirituel à qui, autrefois, l’on attribuait des pouvoirs magiques. Il élève les pensées, les sentiments et l’esprit. Ses feuilles, qui sont anti-inflammatoires, diurétiques et anti oxydantes, peuvent contribuer à soigner les rhumatismes, les œdèmes, l’arthrose et la goutte.

Le buis est un arbuste de longévité, qui aime l’équilibre cosmo-tellurique et qui se plaît dans les lieux à vocation spirituelle. Chacun connaît ses usages symboliques (bénédiction le jour des rameaux et sa présence dans les rites funéraires). Il aide à libérer les blocages du corps causal et à soigner ainsi l’asthme, l’eczéma, les allergies. Il contribue à libérer des phobies et des idées fixes. Il soulage les conséquences des émotions trop vives et favorise les retours à l’équilibre. Mais il est toxique (buxine), c’est pourquoi  il est essentiellement fait appel à ses vertus médicinales en homéopathie pour la fièvre, les rhumatismes, les inflammations et les diarrhées.

Le bouleau est un arbre souple , résistant et doux. Il libère du stress, équilibre les polarités, aide à la bienveillance pour soi et pour les autres. Il rééquilibre les lieux. Sa présence, en petits groupes, dans les endroits sauvages, près des points d’eau, en particulier, est le signe quasi-certain que le lieu est habité par des Esprits de la Nature. L’élixir de bouleau est un excellent draineur des liquides du corps desquels il fait disparaître les dépôts ; il favorise l’élimination de l’acide urique. Ses forces purificatrices permettent, en  employant ses feuilles en infusion, d’épurer les reins. Des branches de bouleau, placées dans le lit, chassent les crampes et la goutte. Les fleurs du bouleau calment et cicatrisent les ulcères et les plaies. Les bourgeons soignent le foie et la vésicule biliaire.

L’aubépine se caractérise par une formidable adaptabilité aux lieux ; elle est sociable, s’insère en douceur. Elle permet de se centrer, de se réaligner. Si vous placez une branche d’aubépine au-dessus de votre porte d’entrée, votre maison sera protégée de la foudre. Un bouquet d’aubépine dans la chambre d’un malade aide grandement à sa guérison. Ses bourgeons, utilisés en infusion, soignent les maux de gorge. Les fleurs, en infusion, régularisent le rythme cardiaque et constituent un excellent tonicardiaque pour les cÅ“urs fatigués. Elles agissent sur l’hypertension. Elles sont aussi un bon anxiolytique et antidépresseur. D’une façon générale, l’aubépine est particulièrement protectrice et réparatrice.

L’orme est un arbre qui soulage les émotions. Il a la particularité de se comporter comme une éponge en prenant sur lui les problèmes psychiques des hommes ; c’est, sans doute, la raison pour laquelle il est si fortement atteint par les maladies (graphiose) qu’il est devenu si rare. Les bourgeons d’orme sont utilisés en gemmothérapie pour soigner l’acné, l’eczéma et diverses dermatoses. Il stoppe les diarrhées et soulage les rhumatismes.

L’aulne, qui « saigne Â» quand on coupe son bois, est un arbre qui fait du bien. Ses bourgeons sont employés en gemmothérapie pour désintoxiquer le corps ainsi que pour stimuler la concentration et la mémoire.

Le tilleul aime la proximité des hommes. Il symbolise la tranquillité et la douceur. Le charbon de bois de tilleul broyé est un remède pour les problèmes d’estomac, le mal au cœur et les crampes. En infusion, ses fleurs sont relaxantes, sédatives et diurétiques. Les feuilles, utilisées en infusion, soulagent les yeux.

Le cèdre est un arbre majestueux qui évoque la puissance tranquille. Employé en huile essentielle, il peut aider au traitement du cuir chevelu, des dermatoses, de l’acné, de l’eczéma, de la chute des cheveux.

Le sureau est, comme le tilleul, un ami intime de l’homme. Souvent, on le rencontre le long de murs en ruines, au coin d’une grange ou d’une dépendance ; il est discret mais hautement présent et particulièrement guérisseur. Si vous êtes souffrant, frottez-vous à lui doucement, vous sentirez sa force vous investir et vous revigorer. Toutes les parties du sureau sont curatives . Le vinaigre de sureau est indiqué pour combattre les crises de goutte ou de rhumatisme. Les fleurs séchées, en tisane, soulagent la toux et les maux de gorge. Elles sont purgatives, en infusion. La confiture de baies de sureau est, non seulement succulente, mais encore elle assure une cure purificatrice du sang. Les feuilles fraîches broyées(additionnées d’huile d’olive) soulagent les hémorroïdes. Les feuilles, en infusion, calment les maladies biliaires.

Le châtaignier est un arbre remarquable, à très grande longévité. Chacun sait que son fruit est très énergétique et riche en fibres, glucides, vitamines, potassium, calcium, magnésium, etc. D’ailleurs, il était, autrefois, un aliment très consommé l’hiver. Ses feuilles sont sédatives de la toux, antiseptiques, astringentes et détergentes. Elles agissent pour stopper les diarrhées, soigner les coqueluches et les bronchites.

Cette liste d'arbres guérisseurs est loin d'être exhaustive. Des végétaux comme l'ajonc, le figuier, le genévrier, l'if, le laurier, le lierre, le marronnier, le noisetier, l'olivier, le peuplier, le platane, le roseau ou encore le pommier y auraient largement leur place.

Comment bénéficier de l’énergie d’un arbre sans sortir de chez soi

 

Chacun sait que, si l’on est fatigué, se mettre le dos contre le tronc d’un arbre vigoureux, durant quelques minutes, permet d’être revigoré par l’énergie que dispense l’arbre. Autrefois, les bûcherons y avaient souvent recours. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’il est possible de recevoir cette même aide de la part du végétal sans sortir de chez soi.

Comment procéder ? Au demeurant, c’est fort simple et à la portée de tout un chacun !

D’abord, il faut, de préférence, déterminer le (ou les) arbre(s) avec le quel (lesquels) on est en résonance. Pour ce faire, poser la question en vous munissant de votre pendule radiesthésique, en balayant mentalement les principales espèces d’arbres que vous connaissez (chêne, hêtre, sapin, charme, etc.). ceci étant fait, prenez une feuille de cet arbre en lui demandant l’autorisation. Vous allez mettre cette feuille au centre d’un décagone ou d’un double décagone et vous allez poser dessus quelque chose qui identifie de façon formelle (on appelle cela, en langage radionique, un témoin) : par exemple une photo, ou de la salive déposée sur un coton, un ongle, des cheveux, voire, à défaut, un petit morceau de papier sur lequel vous aurez écrit vos nom, prénoms, date et lieu de naissance. Pour savoir combien de temps vous devez laisser ce dispositif en place, reprenez votre pendule  et positionnez-le au-dessus : lorsqu’il se mettra à girer, vous saurez que le transfert d’énergie du végétal à vous-même est terminé et vous vous sentirez requinqué. Il faut savoir qu’une feuille cueillie au printemps est plus énergétique qu’une feuille cueillie à l’automne.

On peut même, pour cette expérience, se passer de prendre une feuille. On peut la remplacer par une photo de l’arbre (je rappelle qu’il faut choisir un arbre puissant et sain).

Ce que je viens d’écrire relève du même principe que celui qui est mis en œuvre pour informer de l’eau .

Comment sentir,  communiquer et converser avec les Esprits de la Nature ?

 

Tous ceux qui s’intéressent aux Esprits de la Nature souhaitent pouvoir les percevoir et communiquer avec eux. Comment faire ?

En fait, nous disposons de plusieurs moyens pour cela, tous en rapport avec nos perceptions extrasensorielles. Passons-les en revue :

-Le clair ressenti : il s’agit de percevoir, au moyen des mains, les corps d’énergie. Contrairement à une idée reçue, chacun possède cette faculté, au moins à l’état latent. A défaut d’être né avec cette perception développée, il est possible, par un entraînement quotidien, de l’éduquer et de la renforcer jusqu’à pouvoir s’en servir facilement. Il est alors possible de « palper Â» un Esprit de la Nature et de pouvoir déterminer, sa taille et sa forme et de sentir son champ énergétique et la qualité et le rayonnement de celui-ci.

-le biochamp (voir le lien suivant pour la définition et la compréhension de celui-ci : http://www.esprit-de-la-nature.fr/geobiologie/biochamp-outil-base-t29.html) : il permet également de localiser et d’identifier un Esprit de la Nature en conversant avec lui, au moyen de réponses fermées. Le biochamp se dilate pour tout ce qui est positif (y compris la réponse « oui Â» à une question) et se contracte pour tout ce qui est négatif (y compris la réponse « non Â» à une question). Si, par exemple, vous voulez savoir si un Esprit de la Nature est présent dans votre environnement immédiat, formulez une question du type suivant : « Est-ce qu’un Esprit de la Nature est présent sur cette parcelle de terrain ? Si oui, je lui demande de bien vouloir venir à cet emplacement. Â» (Vous désignez alors un endroit précis avec la main). Avant de poser votre question, vous avez pris la précaution de localiser, avec la main gauche, la couche de votre biochamp proche de votre corps physique et vous gardez cette main sur cette couche. Vous vous mettez à l’emplacement que vous avez indiqué et observez le déplacement de votre biochamp ; s’il se dilate, cela veut dire que la réponse à votre question est positive et qu’il y a donc bien un Esprit de la Nature dans l’espace que vous explorez. Pour poursuivre la conversation avec lui, posez-lui une nouvelle question en lui proposant de se déplacer pour répondre. Cette technique peut paraître un peu compliquée de prime abord mais, en réalité, avec un peu d’habitude, elle se révèle assez facile et rapide.

-La clairvoyance : tout le monde sait de quoi il retourne et je ne m’étendrai donc pas sur cette faculté. Elle suppose l’ouverture du 3ème Å“il (6ème chakra), ce qui est loin d’être le cas pour la majorité d’entre nous. Sachons toutefois qu’il est possible de développer cette faculté, par exemple, par la pratique régulière du yoga et de la méditation.

-La télépathie : là-encore, il s’agit de quelque chose de connu et qui ne nécessite donc pas d’être expliqué. Je voudrais toutefois attirer l’attention sur le fait que nous disposons tous de cette capacité mais que, pour la plupart d’entre nous, nous n’y prenons pas garde et supposons, à priori, que nous ne la possédons pas. C’est une erreur ! En réalité, lorsque nous faisons taire notre mental et que nous sommes attentifs aux messages qui s’impriment spontanément en nous, nous nous rendons compte que nous recevons des réponses de la part des êtres invisibles à qui nous posons des questions. Et nous sommes alors surpris de la pertinence et de la précision des messages reçus.

-Les appareils de radiesthésie et de géobiologie (pendule, baguettes) : voila qui peut surprendre mais il est très facile de communiquer avec les Esprits de la Nature avec un pendule ou (et) des baguettes. En fait, cette méthode se rapproche de celle du biochamp. On peut, en effet, utiliser le même protocole : pour une réponse « oui Â», le pendule va girer, dans le sens dextrogyre (ou les baguettes se croiser). L’instrument n’étant  qu’un amplificateur de notre ressenti, il n’est pas étonnant qu’il réagisse...Plus simplement, la réponse est aussi obtenue  directement sans proposer un déplacement à l’Esprit de la Nature. Pour ceux qui n’ont jamais essayé, je leur conseille d’en faire l’expérience, ils seront étonnés (voire sidérés) d’obtenir si facilement des résultats. Quand on a pu ainsi engager une conversation avec un Esprit de la Nature, il est souhaitable, en lui demandant la permission, d’essayer de le ressentir avec les mains ; on perçoit alors une sorte de résistance au toucher (densité), des picotements agréables au creux des mains et une sorte d’euphorie spontanée ; c’est assez grisant. On peut suivre ses contours et donc en délimiter le volume et discerner l’intensité de son rayonnement.

-Autres moyens : il y a évidemment d’autres moyens comme la claire audience (capacité d’entendre des sons), la claire olfaction (capacité de l’odorat), le recours aux chakras, ...mais ils sont plus marginaux. Les moyens que je viens de présenter peuvent d’ailleurs être combinés, notamment lorsque l’on recherche une confirmation (mais attention à garder la neutralité nécessaire).

Exercice facilitant la connexion avec le Gardien d’un lieu

 

Chaque lieu de la planète est sous la protection d’un Gardien du lieu. Il est possible de se connecter avec celui-ci. Je vous propose un exercice qui facilite le ressenti de ce Gardien :

-Se mettre à genoux, le dos parfaitement droit, comme pour une prière.

-Se détendre parfaitement, par exemple en utilisant la respiration rythmée.

-Se mettre en état de méditation et écouter la vibration de la Terre en soi.

-Solliciter la venue du Gardien du lieu et se mettre à son écoute.

Vous l’aurez compris, il s’agit de s’intérioriser et de ressentir. Cet exercice très simple a des effets très puissants et ouvre à une communication intime avec la Nature.

 

Hêtre, mon ami l’Etre

 

Dans la forêt, tu  lances ta colonne majestueuse,

Tes racines s’étalent sur le sol, comme des griffes,

Ton houppier forme un dôme protecteur,

Et tes branches s’élancent vers le ciel comme des bras ouverts.

 

Ton écorce lisse, d’un gris taché d’argent, est douce à toucher,

Tes feuilles alternes décrivent des formes elliptiques ou ovoïdes parfaites,

Les écureuils et les geais viennent s’approvisionner, l’automne, de tes faines délicieuses,

Sous ton couvert, hormis parfois quelques fougères, l’espace est dégagé et accueillant.

 

Un beau jour d’été, tu es devenu mon instructeur et mon ami.

Tu m’as fait partager le flux puissant de tes énergies d’en bas et d’en haut,

Me faisant instantanément comprendre que la Vie n’est pas duelle,

Que l’Unité seule mène à la transcendance et à la compréhension.

 

Tu m’as appris que toute peur est une prison,

Que la confiance en soi en libère et ouvre aux autres,

Tu m’as montré que la timidité empêche d’être soi-même et bloque nos énergies,

Tu m’as ouvert à ton Royaume où l’assurance et la stabilité gouvernent.

 

Tu m’as initié à ton contact :

Poser mon front sur ton tronc m’a permis d’assurer mes pensées et de retrouver ma sérénité ;

T’offrir ma gorge lui a redonné du tonus et mon élocution s’en est trouvée grandement facilitée ;

Placer ma poitrine contre toi a stabilise mes émotions…

 

Et, par-dessus tout, tu as enrichi mon cœur par ton amitié.

Il y a vouivre et vouivre...

 

Il est toujours gênant d’avoir un mot qui désigne deux phénomènes différents, dans le même domaine. C’est le cas, en géobiologie, avec la vouivre. Et cela peut entraîner des confusions et, même, des contresens.

-La vouivre, courant tellurique : c’est une très forte énergie qui circule dans le sol, dont la source serait dans l’Himalaya, qui  serpente, se ramifie, ondule en surface, de haut en bas. Le principal courant passe en Alsace, en empruntant  tous les hauts-lieux sacrés (monastères, cathédrales, églises,...). Elle est souvent représentée par un dragon ou un serpent. Elle a un sens et est accompagnée, 2 ou 3 mètres au-dessus, d’un courant cosmique. Elle a une action sur les chakras qui est différente selon que l’on est un homme ou une femme.

Elle choisit, souvent, comme porte de sortie, des grottes, des volcans ou des montagnes.

L’être humain n’a aucun pouvoir sur elle, sauf en faisant appel aux Esprits de la Nature.

-La vouivre, esprit de l’eau : c’est un Esprit de la Nature féminin associé à l’élément eau, dont la forme évoque celle d’un grand serpent, qui a une longueur comprise entre 4 et 8 mètres et un diamètre de l’ordre de 30 cm. Son énergie moyenne, comparée à la nôtre est, d’environ, 450%. Elle aime les hommes et, dès qu’on l’appelle, vient sans se faire prier. En outre, elle adore adombrer l’être humain et c’est une fabuleuse expérience que de s’y prêter. Je la partage au cours du stage consacré aux Esprits de la Nature. En voici, ci-après,  la narration succincte.

Un cercle ouvert ayant été formé par les stagiaires se tenant par les mains, j’appelle une vouivre et, celle-ci, lorsque je l’y invite, pénètre en chacun de nous, l’un après l’autre, par le 1er chakra (chakra racine), et ressorti par notre tête (chakra couronne) ; elle  investit successivement chaque participant. Curieuse sensation dans le corps que le déplacement de cette énergie serpentiforme !  Pour ma part, je me mets au point de départ du cercle et je suis donc le premier chez qui elle pénétre ;  ma respiration s’accélère fortement quand elle commence à entrer en moi,  sans que je ne puisse rien y faire,  et ma main droite, qui tient celle de mon voisin, se met à chauffer très fortement et de façon inexplicable. Beaucoup ressentent cet échauffement singulier non seulement dans les mains mais aussi dans la tête. La vouivre met plus d’une demi-heure pour se déplacer en chacun d’entre nous. Chose curieuse, nous pouvons ressentir la personne chez qui elle s’introduit. Elle prodigue des soins à ceux qui en font la demande , dans la limite de ses compétences.

Le flux énergétique d’un arbre

 

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais les arbres sont enveloppés, tout autour de leur tronc et de leurs branches, d’une énergie qui vibre à la manière de ce que l’on peut observer en été, en pleine chaleur, au-dessus d’une route (création d’un gradient de température important) : une espèce de vague « brume Â», plus dense que l’air, et qui bouge en permanence, sur place, comme un mirage chaud. Ce flux énergétique n’est pas vraiment visible (en tout cas, pour moi, pas tout le temps, çà dépend de la météo du jour et de l’heure) : il se devine par la sensation, à proximité du tronc, d’une couche plus dense et plus vivante, que l’on peut  toucher. Si on regarde attentivement ce flux énergétique, on s’aperçoit qu’il vibre absolument tout autour de chaque partie de l’arbre, du tronc aux branches principales et de celles-ci aux branches secondaires et jusqu’aux feuilles elles-mêmes ; on ressent également qu’il est présent autour des racines et des radicelles. Lorsqu’il passe du tronc à une branche, il se forme une sorte de tourbillon, et il en est ainsi chaque fois que la configuration de l’arbre l’amène à changer de direction. L’épaisseur de ce flux est fonction de la taille et de la santé de l’arbre.

Ce qui est remarquable, c’est que ce flux est ascendant, pour les arbres lunaires (comme le hêtre), et descendant, pour les arbres solaires (comme le chêne pédonculé). Cependant, lors d’une période de pleine lune, ce flux s’inverse, ce qui montre bien que les arbres ont une très grande sensibilité aux influences cosmiques.

Ce flux énergétique varie tout au long de l’arbre : il y a des zones où il est plus puissant. Si vous montez dans un arbre, vous percevrez ces différences flagrantes.

Comment sentir ce flux énergétique ?

Là-encore, il y a plusieurs façons d’y parvenir.

La plus simple consiste à s’approcher doucement du tronc d’un arbre, les mains devant soi, paumes ouvertes, puis, lorsque l’on est proche, d’avancer et reculer alternativement une main jusqu’à percevoir la couche énergétique (sensation de plus de densité et de mouvement) ; ceci étant fait, remonter et descendre lentement, au contact de la couche, pour discerner le sens du flux énergétique et la vie animée qui entoure l’arbre. Cette approche a l’énorme avantage de permettre de ressentir physiquement et intimement la vie énergétique de l’arbre. Mais, attention, l’énergie perçue n’est pas celle de la sève qui circule dans l’arbre, même si on peut avoir cette sensation...

Un autre moyen est de se placer à proximité de l’arbre (pas plus de 2 à 3 mètres) et de le regarder avec le « regard lointain Â», c’est-à-dire en plaçant son attention sur l’horizon. Au bout de quelques instants, on perçoit une sorte de frémissement ascendant ou descendant autour de l’arbre. On ajuste alors son regard pour améliorer la vision.

Vous pouvez aussi, si vous êtes radiesthésiste, employer un pendule. Par convention mentale, vous conviendrez que le pendule tournera dans le sens dextrogyre lorsque  votre main gauche placée en antenne arrivera au contact du flux énergétique. Pour connaître le sens du flux, vous poserez la question suivante : «   le flux énergétique est-il ascendant ? «.   Et, selon la réponse obtenue, vous saurez ce qu’il en est.

Vous pouvez également utiliser des baguettes parallèles (rad-masters) ou une baguette de sourcier et procéder comme indiqué ci-avant pour le pendule.

Le rayonnement des arbres

 

Comme tout être vivant, l’arbre est une créature faite d’énergie qui, au-delà de sa partie physique visible, rayonne cette énergie tout autour de lui ; ce champ d’énergie véhicule des vibrations qui renseignent sur le « caractère Â» et la sensibilité de l’arbre ; notamment, lorsque l’on est dans sa zone de rayonnement, on peut ressentir son « humeur Â», son côté amical ou inhospitalier, sa douceur ou son manque d’aménité, etc. C’est le même type de perception que celui que nous avons quand nous rentrons dans le champ d’influence d’un humain et qui nous permet de capter, avant même de le voir, son énergie et de sentir si nous allons être en présence d’une personne avec laquelle nous nous sentons bien ou, au contraire, de quelqu’un qui nous donne le sentiment de nous repousser.

Ce rayonnement témoigne aussi de l’état de santé d’un arbre : plus ce rayonnement est intense et réparti  régulièrement autour du tronc, plus la vitalité de l’arbre est bonne. Il en va d’ailleurs de même pour les êtres humains et les animaux.

Il est assez facile de percevoir la limite de ce rayonnement, en particulier au moyen de la perception avec les mains ouvertes (les frotter et les secouer avant de commencer, pour accroître sa sensibilité) : on ressent brusquement, au contact de la limite du rayonnement, plus de densité, avec une variation de la température ambiante ; mais on peut aussi, selon sa propre sensibilité, percevoir cette limite, par exemple, avec des picotements dans les mains, ou encore, avec des frissons de l’ensemble du corps. Il arrive aussi, selon les conditions météorologiques, que l’on distingue comme un halo vibrant et coloré autour de l’arbre. Un autre moyen, simple et efficace, consiste à prendre des baguettes parallèles (rad-masters) ou une baguette de sourcier, voire même un pendule, pour localiser, de façon précise, cette limite du corps énergétique de l’arbre.

Il faut bien comprendre que, dans une forêt, par exemple, la promiscuité fait que les énergies des arbres s’interpénètrent  (comme les humains dans une salle), ce qui, d’ailleurs, renforce leurs énergies respectives. C’est pourquoi, quand on manque d’expérience dans l’approche des arbres, il vaut mieux prendre des arbres isolés pour déterminer leur rayonnement. En général, un arbre solitaire, d’un âge moyen, et en bonne santé, a un rayonnement qui excède sa hauteur ; en forêt, compte-tenu des impératifs de recherche d’espace et de lumière des végétaux, le même type d’arbre a un rayonnement, non plus en rapport avec sa hauteur, mais fonction de la projection, au sol, de sa couronne, qui doit être au-delà. Cette mesure constitue une appréciation de l’état de santé et de forme d’un arbre.

 Cependant, il convient de prendre en considération le fait que le rayonnement est fluctuant ; il dépend, en effet, de la saison (plus faible en hiver qu’au printemps, par exemple), de la période de la journée (notamment entre le jour et la nuit), de la météorologie (par exemple, plus faible en période de sécheresse qu’en période de précipitations), de la floraison et de la fructification, des cycles lunaires,...

Le rayonnement d’un arbre est constitué, en général, de 4 couches distinctes, plus ou moins perceptibles selon l’essence de l’arbre.

Personnellement, dans ma relation avec les arbres, la première chose que je fais est de saluer l’arbre que je vais rencontrer et de lui demander s’il veut bien m’accueillir. Ensuite, ma prise de contact se fait par l’intermédiaire de son rayonnement ; l’étude de celui-ci me renseigne sur son « Ã©tat d’âme Â», sa condition physique et sa vitalité ; si je détecte un problème, je propose à l’arbre de l’aider. C’est une approche douce et intime qui permet d’établir une relation dans le respect et l’attention.

Les Islandais et les Esprits de la Nature

 

Les Islandais croient, en majorité, en l’existence des Intelligences invisibles de la Nature ce qui, en Europe, les distingue singulièrement des autres peuples et, ce qui est encore plus remarquable, c’est qu’ils prennent en compte, de manière tangible, la présence de ces Etres dans la construction de leurs infrastructures (routes, voies ferrées, etc.) et de leurs habitations.

Ainsi, par exemple, les routes sont tracées en contournant des endroits habités par des Esprits de la Nature : une colline où un elfe a élu domicile entraîne un changement de tracé afin de la préserver ; un rocher qui « abrite Â» une fée amène à détourner une route, jusqu’à la rendre localement sinueuse et étroite, pour éviter de le détruire ou de l’endommager. Même sur des voies importantes et stratégiques, de telles dispositions sont adoptées.

De même, en Islande, on ne construit pas sa maison dans des  lieux connus pour être des zones où séjournent des Esprits de la Nature, même sur une parcelle située en agglomération et même s’il s’agit d’un terrain qui jouxte plusieurs bâtiments. Une autorisation de construire, régulièrement délivrée par les autorités administratives,  peut même être retirée si une information survient indiquant que des Intelligences de la Nature sont établies sur la parcelle prévue.

Ceci pourra faire sourire certains...

D’autres qui reconnaissent l’existence de ces Etres pourront s’étonner de telles précautions car les Esprits de la Nature peuvent, sans problème, quitter un lieu pour en habiter un autre. De plus, ils ne disposent pas, comme nous,  du libre- arbitre et n’agissent pas dans leur intérêt personnel. Leur rôle est totalement voué à la préservation, au développement et à l’épanouissement de la Nature. Dans ce cadre, ils ont mission de veiller à ce que l’ordre naturel  ne soit pas bouleversé et d’assurer un équilibre favorable à la Vie. Ce sont eux qui ont travaillé à une harmonisation de l’espace : la présence et l’emplacement de rochers, de bosquets, de forêts, de déclivités, de collines, de plateaux,...ne sont pas le fruit du hasard ; il n’est pas du tout anodin de modifier un lieu ! L’homme intervient souvent de manière anarchique, égoïste, sans se soucier des vies minérales, végétales et invisibles, sans comprendre qu’il détruit un équilibre qui a demandé des millénaires pour être atteint...

Comment se fait-il que les Esprits de la Nature se manifestent aux Islandais et pas ailleurs ? Personnellement, je pense qu’ils  préviennent les hommes où qu’ils soient. Le problème est de les entendre pour prendre en compte leurs avertissements. Sans doute, les Islandais sont-ils plus ouverts à leur présence en raison, non seulement de leurs traditions, mais aussi à cause des conditions climatiques et locales particulièrement difficiles qu’ils ont à surmonter et qui nécessitent qu’ils soient très vigilants par rapport à la nature (rudesse du climat, changements brutaux des manifestations naturelles, volcans en activité, geysers, tremblements de terre, etc.).

L’ondine de mon enfance

 

 J’avais 7 ans. Nous habitions en pleine campagne. A quelques centaines de mètres de la maison, dans une prairie parsemée de bosquets, au bas d’une déclivité, coulait un ru  qui, au printemps, avait un débit assez rapide. Il y avait un endroit de ce ruisselet où je me rendais quasi-quotidiennement, dès le mois d’avril, parce que je m’y sentais particulièrement bien, je devrais plutôt dire merveilleusement bien. Les bords du ru étaient tapissés de longues herbes qui ondulaient et se courbaient dans le sens du courant ; par endroits, il y avait du cresson. J’aimais écouter la mélodie si douce er harmonieuse de l’eau circulant sur ce lit moelleux et gracieux de verdure et j’en regardais le mouvement si limpide, si pur que, rapidement, j’avais le sentiment d’en faire partie intégrante. Ce n’était plus mon corps que je ressentais, j’étais ce filet d’eau dynamique, scintillant sous le soleil, j’étais le bien-être idéal…Je me mis à construire des petits moulins à l’aide de morceaux de branches coupées judicieusement et à les disposer sur le cours d’eau. Et je regardais ceux-ci tourner sous la poussée de l’eau jusqu’à en être littéralement hypnotisé…Le miroitement du soleil ajoutait encore à la magie de ces moments-là. Et un jour, le regard perdu dans cette fascination, je vis une forme luminescente et irisée qui dansait sur la crête du flot, à contre-courant, en sautillant un peu comme les enfants quand ils jouent à la marelle ; elle avait l’apparence d’une fée miniature, tout-à-fait charmante et exubérante, faite de lumière colorée flamboyante. J’avais le sentiment qu’elle manifestait sa joie infinie de vivre sur une eau si limpide et sous un soleil si agréable ; en même temps, il me semblait-mais peut-être est-ce totalement faux-qu’elle m’offrait ce ballet si féérique. C’était un enchantement indescriptible et je regardais, subjugué, cet incroyable spectacle.

Dès lors, à chaque fois que je venais là, lorsqu’il faisait beau et que le courant d’eau était abondant, j’avais droit au même privilège, avec, comme fond sonore, au premier plan,  le bruit candide du ruissellement et, en second plan,  celui du chant enjoué des oiseaux alentours. Les danses de l’ondine étaient invariablement les mêmes et, pourtant, jamais elles ne m’ont lassé durant les deux saisons printanières au cours desquelles elles me furent proposées…

Ce vécu de mon enfance est resté profondément ancré en moi. Je ne sais pas s’il est à l’origine du goût prononcé que j’ai  pour les contes et s’il explique mon attrait et mon intérêt pour les Esprits de la Nature et mon affinité avec eux. En tout cas, il constitue, pour moi, un souvenir d’une richesse merveilleuse.

Réflexions (sommaires) sur notre relation à la Terre et aux mondes végétal et animal

 

J’ai toujours été  frappé par le fait que la plupart des hommes considèrent les végétaux et tout ce qui compose les paysages (lacs, ruisseaux, montagnes, etc.) comme des objets de consommation ou de décor. Loin d’eux l’idée que ceux-ci  puissent avoir un esprit et une conscience. Pour les animaux, ils leur concèdent un statut à peine supérieur : il n’y a qu’à voir comment sont traités la plupart des animaux d’élevage ! Et il est bien connu qu’il n’y a pas plus primaire et sot qu’une poule ! Quand à la Terre, on l’exploite de façon brutale et outrancière, sans se soucier de son sort…ni du nôtre !

Tout ceci paraît incroyable et fou ! L’avidité du pouvoir et de l’argent conduit à ravager les écosystèmes et à ne reculer devant aucun mensonge pour justifier ce carnage !

L’écologie, trop restrictive à mon goût parce que trop matérialiste, a connu, à certains moments, une poussée résultant de prises de conscience d’une partie de l’humanité. Pourtant, celle-ci  reste limitée : le chômage et la crise financière l’ont reléguée dans la profondeur des consciences…et le pouvoir politique en profite.

Nos ancêtres respectaient  la Terre et tous les êtres, visibles et invisibles qui l’habitent,  et vivaient en bonne intelligence avec eux. Ils avaient de la reconnaissance pour ces êtres qui les aidaient et sans qui nous ne pourrions subsister. D’ailleurs, ils communiquaient avec eux et les consultaient. Quel contraste avec les hommes d’aujourd’hui qui vivent totalement séparés de ces mondes, comme si leur existence n’avait aucune importance !

Pourtant j’ai remarqué que presque tous les jardiniers (je sous-entends, ici, bien sûr,  ceux qui aiment jardiner) parlent aux plantes et, souvent à haute voix, sans toujours s’en rendre compte, ce qui montre bien que la communication avec le monde végétal n’est pas totalement rompue. Et puis, il y a des actions et des gestes que les gens ne relient pas à la communication intuitive avec les mondes végétal et animal et qui, pourtant, le sont la plupart du temps : par exemple, tout-à-coup, vous pensez  qu’il faut arroser les plantes de la maison et, sans doute, imaginez-vous que cette pensée  vient de vous ! Eh bien, il y a fort à parier qu’en fait ce sont les plantes qui ont manifesté ce besoin et vous l’ont communiqué de manière intuitive. Et il en est ainsi de bien des idées soudaines…

Tout ce qui vit est interconnecté : la science de pointe, elle-même, l’affirme de plus en plus, emboîtant le pas à ce que la Tradition a toujours enseigné. Mais a-t-on  conscience de tout ce que cela implique ? En tout cas, cela plaide pour que nous renouions des liens étroits avec les animaux, tant domestiques que sauvages,  et avec les Intelligences de la Nature, dans un respect total, de manière à Å“uvrer, ensemble, pour une vie terrestre enfin harmonieuse. Pour beaucoup, une telle déclaration de foi reste utopique, même si elle paraît séduisante.

Je ne cherche pas à convaincre, sachant bien que c’est parfaitement inutile. Toutefois la situation est suffisamment grave pour que certains humains acceptent d’arrêter de se voiler la face,  affrontent enfin vraiment les défis et les problèmes du Vivant et se mettent à construire au lieu de détruire.

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